Le secteur pétrolier de l’Ouest canadien a généré 1 G$ en retombées économiques et plus de 10 000 emplois directs et indirects au Québec en 2012

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Le secteur pétrolier de l’Ouest canadien génère d’importantes retombées économiques dans toutes les provinces, entre autres au Québec. C’est notamment ce qui ressort d’une importante étude de la firme KPMG-SECOR, intitulée Retombées économiques de l’industrie pétrolière de l’Ouest canadien *, rendue publique aujourd’hui par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ).

Cette étude, dont l’objectif était d’établir les retombées économiques que génère l’industrie pétrolière de l’Ouest canadien pour le Canada et toutes ses provinces, avec une attention particulière pour les provinces du Québec et de l’Ontario, démontre de façon éloquente l’importance de la production pétrolière canadienne et l’ampleur de ses retombées économiques pour l’ensemble des provinces canadiennes, notamment :

  • l’industrie pétrolière de l’Ouest du pays a généré des retombées économiques de 44,1 G$ partout au pays en 2012;
  • elle était responsable de 420 000 emplois en 2012;
  • les dépenses effectuées par l’industrie pétrolière de l’Ouest se sont élevées à 550 G$ de 2002 à 2011.

On constate que les premières provinces à bénéficier de retombées sont l’Alberta et la Saskatchewan. Mais toutes les provinces obtiennent leur part de retombées. Ainsi :

  • Québec : 1 G$ en retombées économiques et plus de 10 000 emplois directs et indirects qui dépendent de l’industrie pétrolière de l’Ouest canadien en 2012, sans compter l’impact sur les calculs de péréquation;
  • Ontario : 3,5 G$ en retombées économiques et près de 37 000 emplois directs et indirects qui dépendent de l’industrie pétrolière de l’Ouest canadien, en 2012;
  • Alberta : 34 G$ en retombées économiques et plus de 300 000 emplois directs et indirects qui en découlent, en 2012.

* L’étude KMPG porte exclusivement sur les retombées économiques liées à la phase de production de l’industrie pétrolière sans tenir compte de celles  liées aux phases de distribution et de transformation du pétrole.

Le secteur pétrolier de l’Ouest représente également une source importante de revenus pour les différents paliers de gouvernement :

  • gouvernement du Canada : 5 G$ en recettes fiscales par année, soit 2 % de ses revenus totaux;
  • gouvernements provinciaux : plus de 10 G$ en recettes fiscales;
  • gouvernement du Québec : près de 70 M$ dans ses coffres.

« Ces chiffres sont très éloquents : l’industrie pétrolière est un moteur de croissance important pour les entreprises partout à travers le Canada. Avec ses dépenses substantielles, elle alimente le carnet de commandes de nombreuses entreprises outre celles des provinces productrices », affirme Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la FCCQ. « Avec un total de près de 550 milliards de $ dépensés par l’industrie pétrolière et gazière de l’Ouest canadien entre 2002 et 2011, cela signifie que des entreprises québécoises et ontariennes ont pu se développer grâce à ces dépenses. Plusieurs succès d’entreprises québécoises ayant percé le marché pétrolier de l’Ouest canadien illustrent la création de richesse générée par cette activité économique. »

APPUYER LE DÉVELOPPEMENT DE L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE CANADIENNE

Ces importantes retombées économiques démontrent que le Québec a tout avantage à appuyer le développement et la croissance de l’industrie pétrolière canadienne. Une des façons d’y parvenir est de se montrer favorable aux projets d’oléoduc qui sont envisagés. La Fédération rappelle que la croissance de pétrole au Québec ne va pas en diminuant.

Pourtant, alors que le pays a d’importantes réserves de pétrole, les infrastructures de transport ne permettent pas au Québec d’y avoir accès. Le Québec doit donc importer, en totalité, le pétrole qu’il consomme, soit entre 11 G$ et 14 G$ annuellement. « En favorisant la réalisation de projets comme ceux d’Énergie est et de l’inversion du flux de la Ligne 9, nous rendons possibles la poursuite, voire la croissance, des activités de l’industrie pétrolière de l’Ouest du pays. À la fin, c’est le Québec qui en sort gagnant grâce aux multiples retombées économiques et grâce à la réduction de sa dépendance au pétrole d’outre-mer (Afrique, Moyen-Orient) », ajoute Madame Bertrand.

TIRER DES LEÇONS POUR NOTRE PROPRE EXPLOITATION

Selon certaines évaluations, le Québec disposerait de grandes réserves de pétrole à l’Île d’Anticosti, en Gaspésie et au gisement Old Harry. Pour la Fédération, l’étude de KPMG illustre bien les avantages économiques que le Québec aurait à exploiter son pétrole. « Même si les réserves du Québec ne sont pas aussi importantes que celles qui se trouvent en Alberta, nous croyons que les Québécois s’enrichiront grâce à l’exploitation du pétrole québécois. Nous saluons l’engagement du gouvernement du Québec à favoriser l’exploration et l’exploitation du pétrole québécois. Le comité conjoint Alberta-Québec mis en place il y a quelques mois permettra au Québec d’apprendre de l’expérience albertaine afin que l’exploitation de son pétrole soit fructueuse et bénéficie à l’ensemble de la collectivité. Il est maintenant temps que la volonté exprimée par le gouvernement québécois se traduise rapidement en gestes concrets », de conclure Mme Bertrand.

Pour consulter tous les résultats de l’étude

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